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Le peuple Abnoba
Si vous aimez Force, Animisme, Discrétion, Nature :
Bienvenue dans la Forêt !
Si vous aimez Subtilité, Pourparlers, Négoces :
Bienvenue chez les autres
Les forêts recellent les mystères de la vie. Chaque forêt abrite un arbre-coeur. Et la Forêt Native est le berceau de toutes vies, de toutes les âmes, de chacun des esprits qui foulent le monde, sous quelque forme que ce soit. Les Abnobas explorent peu et n’admettent pas les voyageurs dans leurs lieux de vie. Les bêtes et plantes sont leurs frères, leurs soeurs, leurs cousins. Les Humains des autres peuples sont, pour eux, dégénérés, et en attente de la Grande Bénédiction, le droit immuable de chaque âme à revenir sous la forme d’un arbre, le plus près possible de l’Arbre Coeur. Si le Grand Cataclysme les a touchés, le reste du monde n’en a pas ressenti les dommages pour les Abnobas.
« Ceux de l’Arbre »
par Hektar Arstid, Grand Anthropologue impérial
Mes voyages m’ont permis de rencontrer quelques guerriers Abnobas. Ils m’ont refusé l’accès à plus de profondeurs dans la forêt. Leur attitude était si claire que je n’ai pas cherché à négocier. D’ailleurs, ils ne négocient pas : ils prennent ce dont ils ont envie, au moment où ils en ont envie, générant un pugilat sans règle.
Mon séjour auprès d’eux m’a impressionné : ils portent tous les attribus d’animaux, chacun un différent, tous très élaborés. Ils paraissent, dans les moments de tensions, adopter les attitudes de ces bêtes. Leurs corps sont inégaux ; certains individus présentent des déformations physiques : crocs, oreilles trop longues, griffes, pupilles étranges...
Hommes et femmes vivent selon les mêmes rites et les mêmes habitudes. Ils paraissent avoir les mêmes obligations. Je n’ai pas pu observer de grossesse, ni de jeune enfant. J’émets l’hypothèse qu’ils les gardent en profondeur de la forêt.
Ils mangent les produits de leur chasse et de leurs cueillettes. Ils semblent régler leurs disputes par la confrontation directe. Il y a peu de palabre, sauf autour des plus anciens.
J’ai été très surpris par le traitement de leurs morts : ils sont simplement laissés à la terre. Un hommage est rendu et quelques rituels obscurs effectués, pour « le voyage de l’âme ». Mais le corps est à peine couvert de quelques grandes feuilles, pour la pudeur ou pour faciliter son pourrissement. Lorsque j’ai souhaité m’interposer pour effectuer les rites sacrés, j’ai été violemment repoussé par les guerriers.
Par mon acte, mon travail de plusieurs semaines d’approche s’est retrouvé terminé de la manière la plus brutale qui soit. J’ai été chassé avec virulence. J’avoue me trouver chanceux de pouvoir écrire ces lignes ...
Les tendances sociales
Les tendances sociales permettent de présenter en un graphique l’importance donnée par un peuple à différentes axes : diplomatie, spiritualité, combat, érudition, artisanat… Il ne s’agit aucunement d’une proportion en nombre de personnes au sein du peuple, mais plutôt de ce qui est plus ou moins important pour chaque personne de ce peuple.
Leur perception des autres peuples
Les Hellias : «Ils sont adaptés à la Nature, comme nous. Leur culture est orale et nous apprécions cela. »
L’Empire : « Ils sont coupés de la Terre Mère : ils se sont condamnés à mort. Pourtant, leurs groupes sont efficaces et ce sont de puissants adversaires : nous admirons cela. »
Les Zahadi : « Ils brulent la forêt et n’ont aucune vision de la richesse de la Terre ! Ils sont dangereux ! »